Exposition de photo

Avant propos – Diaporama – Photographies et lĂ©gendes – A propos de la photographe

Avant propos

Lorsqu’on entend le nom de mon pays, je sais que les images qui viennent Ă  l’esprit ne sont pas positives. Il est vrai que la violence et la souffrance ont fait partie intĂ©grante de la vie quotidienne de la population afghane, mais j’aimerais partager une histoire diffĂ©rente, une histoire de motivation, d’engagement personnel, d’accomplissement et de changement.
Ma famille est originaire d’une rĂ©gion rurale Ă©loignĂ©e du centre de l’Afghanistan. Mon pĂšre – qui Ă©tait un modeste berger – a pris une dĂ©cision qui Ă©tait courageuse et visionnaire. Il  a dĂ©cidĂ© de quitter son village pour s’installer dans une grande ville du sud du pays, entrepriant cette dĂ©marche pour s’assurer que ses fils et filles puissent aller Ă  l’école. C’était Ă  son avis le seul moyen de nous soustraire Ă  la pauvretĂ© et Ă  l’exclusion.

Je tenais Ă  porter la vision de mon pĂšre un peu plus loin en permettant Ă  des enfants de rĂ©gions nĂ©gligĂ©es du centre de l’Afghanistan d’aller Ă  l’école et d’étudier dans des conditions dignes. Il y a 10 ans, j’ai fondĂ© l’Association Nai Qala avec pour but de retourner dans la rĂ©gion d’origine de mon pĂšre et d’y bĂątir une Ă©cole. Jusqu’à prĂ©sent, l’Association Nai Qala a achevĂ© avec succĂšs la construction de 9 Ă©coles, pour plus de 9’000 garçons et filles, et d’un dispensaire desservant une population de plus de 20’000 personnes.
Tous ces projets ont Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©s dans des rĂ©gions montagneuses, isolĂ©es et sous- dĂ©veloppĂ©es du pays. 80% des afghans vivent dans ces rĂ©gions rurales qui ont Ă©tĂ© constamment nĂ©gligĂ©es. Si l’on veut que l’Afghanistan se dĂ©veloppe, nous devons nous focaliser sur ces rĂ©gions.

L’Afghanistan a Ă©tĂ© en guerre pendant presque 40 ans. Les annĂ©es de guerre nous ont dĂ©possĂ©dĂ© de la capacitĂ© d’Ă©crire notre propre histoire. Nous ne voulons pas ĂȘtre cantonnĂ©s dans le rĂŽle de victimes. Nous devons et arriverons Ă  trouver notre propre chemin pour assumer notre propre responsabilitĂ©. C’est l’éducation qui nous permettra de rĂ©duire la pauvretĂ© et l’isolement, qui nous donnera la force de nous construire une identitĂ© forte. L’instruction est un Ă©lĂ©ment clĂ© qui permettra aux Afghans, hommes et femmes, de prendre la parole et de formuler leur propre vision de l’avenir de leur pays.

Je suis fiĂšre de montrer l’importance des femmes dans la construction de notre pays. Au dĂ©but, c’était principalement avec des hommes que je nĂ©gociais tous nos projets, mais au cours de cette derniĂšre dĂ©cennie, ces rĂ©unions ont progressĂ© petit Ă  petit. Maintenant, hommes et femmes s’asseyent ensemble, avec fiertĂ© et un sentiment de responsabilitĂ© partagĂ©e. Les succĂšs des projets de l’Association Nai Qala, conduits par une femme, ont eu un impact positif sur la vision du rĂŽle de la femme dans la sociĂ©tĂ©.

Je me sens satisfaite d’avoir pu accompagner ces courageuses communautĂ©s dans leur recherche d’espoir et d’un avenir diffĂ©rent. Je ressens beaucoup de gratitude pour cela envers tous ceux et celles qui ont cru en moi et m’ont soutenue.

Je suis aussi extrĂȘmement reconnaissante d’avoir pu, avec mon Association, organiser cette exposition Ă  GenĂšve pour montrer que, malgrĂ© les incertitudes de la situation actuelle en Afghanistan, son peuple conserve encore la force et l’espoir et ne cĂšde pas Ă  la violence qui rĂšgne actuellement.

SincĂšrement,
Taiba Rahim
Fondatrice et PrĂ©sidente de l’Association Nai Qala

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Photographies et légendes

Photographies et légendes
Photo LĂ©gende
Des Ă©tudiantes se rendent Ă  l’école de Tagab Barg, construite en 2012, qui accueille plus de 450 filles venant de 14 villages. La montagne de Bamyan offre de beaux paysages mais subit fortement les rigueurs des intempĂ©ries. Un Ă©tablissement scolaire appropriĂ© se doit de mettre les Ă©lĂšves Ă  l’abri et offrir un environnement sĂ©curisĂ© qui motive les parents Ă  envoyer leurs filles Ă  l’école.
Au petit matin, sous l’Ɠil attentif des parents, les enfants font la queue devant l’école de Safed Ghaow. Cette Ă©cole est situĂ©e dans le district de Waras, et accueille plus de 400 Ă©lĂšves venant de 17 villages. EntourĂ©e de montagnes arides oĂč l’infrastructure est limitĂ©e, cette Ă©cole constitue pour les villages avoisinants le seul moyen d’accĂ©der Ă  l’instruction. Certaines Ă©lĂšves doivent parcourir 3 heures de route pour atteindre leur Ă©cole.
ÉlĂšves faisant la queue dans la cour de l’école de Dewan, dans le district de Panjab, province de Bamyan. TerminĂ©e en 2015, l’école accueille 350 Ă©lĂšves et 9 maĂźtres d’école. Depuis l’achĂšvement de la construction, les inscriptions ont augmentĂ©. Les Ă©lĂšves (et surtout les filles) sont plus motivĂ©s Ă  aller Ă  l’école depuis qu’ils disposent d’un environnement propre et sĂ©curisĂ© pour Ă©tudier.
EntrĂ©e de l’école de Zeera Gag, terminĂ©e en 2015. Un environnement favorable et sĂ©curisĂ© pour Ă©tudier encourage les Ă©lĂšves Ă  suivre les cours et motiver les parents Ă  les y envoyer. De plus, impliquer les parents et la communautĂ© locale dans l’entretien de l’espace scolaire leur donne la fiertĂ© de contribuer activement Ă  l’éducation et Ă  l’avenir de leurs enfants. MalgrĂ© l’isolement, la pauvretĂ© et les annĂ©es de guerre, l’éducation est hautement valorisĂ©e et les communautĂ©s s’efforcent de prendre soin de leurs Ă©coles.
Shirinne, 20 ans, est professeur de langue dari. Cela fait 2 ans qu’elle enseigne Ă  l’école de Dewan, ce qui lui offre une bonne opportunitĂ© de travail et d’expĂ©rience dans cette rĂ©gion Ă©loignĂ©e de la province de Bamyan. Elle aime « enseigner et aider les enfants Ă  s’amĂ©liorer et Ă  devenir meilleurs ».
Mah Gol copie un exercice Ă©crit au tableau. Les filles afghanes sont spĂ©cialement motivĂ©es Ă  rĂ©ussir Ă  l’école et Ă  parfaire leur Ă©ducation. Bien entendu, cela augmentera leur chance de trouver un emploi, et ainsi amĂ©liorer la vie de leurs familles et de leurs communautĂ©s. Elles acquiĂšrent aussi la possibilitĂ© de contrĂŽler leur avenir plutĂŽt que de suivre le mode de vie traditionnel.
Les Ă©lĂšves se divisent en groupes pour un exercice. La motivation des enfants Ă  rĂ©ussir Ă  l’école est renforcĂ©e par une infrastructure scolaire de qualitĂ© et l’enseignement de maĂźtres d’école bien formĂ©s qui acceptent de se dĂ©placer auprĂšs de ces communautĂ©s isolĂ©es.
Les professeurs sont essentiels pour amĂ©liorer l’enseignement. Il y en a peu qui acceptent de travailler dans ces villages isolĂ©s, mais ils sont encouragĂ©s Ă  le faire par la qualitĂ© des Ă©tablissements nouvellement Ă©difiĂ©s. Le programme de formation d’enseignants de Nai Qala permet Ă  des maĂźtres d’école locaux d’amĂ©liorer leurs capacitĂ©s et les encourage Ă  rester dans la rĂ©gion plutĂŽt que d’aller chercher un emploi ailleurs.
Les Ă©lĂšves, en particulier les filles, sont exigeants sur la qualitĂ© de l’éducation qu’ils reçoivent. Les familles des Ă©lĂšves contribuent aux coĂ»ts de l’enseignement et s’attendent Ă  leur rĂ©ussite scolaire. Dans ce milieu rural, les filles sont plus susceptibles d’abandonner l’école en cas d’échec. Prenant cela en compte, Nai Qala a initiĂ© des programmes de formation pour renforcer les capacitĂ©s et l’habiletĂ© des enseignants dans ces rĂ©gions reculĂ©es de l’Afghanistan.
Une jeune fille lit un texte que l’ensemble de la classe rĂ©pĂšte aprĂšs elle. Les classes sont toujours mixtes, avec les garçons d’un cĂŽtĂ© et les filles de l’autre. Avant la construction de cette Ă©cole, les cours se dĂ©roulaient Ă  l’extĂ©rieur, les enfants assis Ă  mĂȘme la terre, exposĂ©s aux difficiles conditions mĂ©tĂ©orologiques – rendant la concentration difficile.
Des garçons Ă  l’écoute de leur enseignant pendant la classe du matin. Pour assurer l’enseignement des quelques 300 Ă©lĂšves frĂ©quentant l’une des Ă©coles construites par Nai Qala, malgrĂ© le nombre limitĂ© de salles de classes, l’école fonctionne en deux quarts : le matin est rĂ©servĂ© aux Ă©lĂšves les plus jeunes, et l’aprĂšs-midi aux autres.
Des Ă©lĂšves lisent ensemble dans une classe de l’école de Dewan. La province de Bamyan est historiquement considĂ©rĂ©e comme la rĂ©gion la plus pauvre et la plus isolĂ©e du pays. MalgrĂ© les nombreux dĂ©fis rencontrĂ©s, elle connaĂźt le taux d’alphabĂ©tisation le plus haut d’Afghanistan, un fait dont les habitants de Bamyan sont trĂšs fiers.
Un groupe de filles sont assises dans l’ombre et regardent les garçons jouer au volleyball pendant la rĂ©crĂ©ation. MĂȘme si elles n’ont pas les moyens de s’habiller Ă  la derniĂšre mode, elles s’efforcent de mettre une touche personnelle Ă  leur tenue en portant des foulards ou des sacs colorĂ©s.
Les filles portent un uniforme bleu Ă  l’école. Comme la plupart des familles ne peuvent se permettre d’acheter un vrai uniforme, elles les cousent elles-mĂȘmes. Les filles portent leur uniforme avec un sentiment d’accomplissement et de fiertĂ©. Il reprĂ©sente leur engagement d’aller Ă  l’école et d’accomplir leur Ă©ducation.
  Jeunes filles assises Ă  l’ombre pendant la rĂ©crĂ©ation. La majoritĂ© des filles rĂȘvent de devenir mĂ©decins, sages-femmes ou enseignantes Ă  la fin de leurs Ă©tudes, et la plupart d’entre elles prĂ©voient de retourner dans leurs villages pour aider Ă  combler les besoins de leurs communautĂ©s.
Des jeunes gens posent et plaisantent pour la camĂ©ra. Ils espĂšrent devenir ingĂ©nieurs et travailler dans les grandes villes. Les vestes bleues font partie de l’uniforme des garçons, mais la majoritĂ© d’entre eux ne les portent pas Ă  l’école, et prĂ©fĂšrent des chemises Ă  longues manches.
Des filles jouant au volleyball pendant la rĂ©crĂ©ation, sous les regards des garçons. La plupart des Ă©lĂšves vivent dans des petits villages isolĂ©s, oĂč les corvĂ©es sont nombreuses et les voisins rares. C’est aussi Ă  l’école qu’ils ont la possibilitĂ© de discuter et de s’amuser.
Les enfants se divisent en groupes pour jouer Ă  divers jeux pendant la pause. AprĂšs les cours, la majoritĂ© des enfants devront parcourir de longues distances pour regagner leur foyer oĂč ils prendront part aux tĂąches familiales : prendre soin des animaux, des cultures, des enfants en bas Ăąge, ou prĂ©parer les repas.
Gol Zewar rentre Ă  pied aprĂšs l’école. Parcourir 2 heures par trajet sur des chemins de montagne oĂč les voitures, les motos et mĂȘme les Ăąnes parfois ne peuvent passer, fait partie de la vie quotidienne de Gol Zewar. Cela n’affaiblit pas sa volontĂ© de s’instruire dans l’espoir d’un avenir meilleur.
Gol Zewar trie les abricots pour les faire sĂ©cher au soleil. La saison des abricots est source d’un revenu apprĂ©ciable pour la maisonnĂ©e. Cela fait deux ans que son pĂšre travaille en Iran, Ă  divers travaux. L’aĂźnĂ© de la famille l’a rejoint il y a un an. Gol Zewar vit avec sa mĂšre, son frĂšre, sa belle-sƓur et son nouveau-nĂ©. Les Afghans qui ont un revenu un peu plus Ă©levĂ© disposent d’une tĂ©lĂ©vision et d’une antenne, bien que l’électricitĂ© soit rare et qu’ils ne puissent que rarement la regarder. C’est surtout un signe de statut social.
Bakhte Awar dĂ©coupe l’herbe qu’elle a ramassĂ©e pour le bĂ©tail, dans la grange familiale, pendant que ses jeunes sƓurs la regardent. En tant qu’aĂźnĂ©e de 5 filles, il lui appartient d’aider sa mĂšre et sa grand-mĂšre dans les tĂąches mĂ©nagĂšres avant de faire ses devoirs. Son pĂšre travaille en Iran, ce qui rend la vie Ă  la maison plus difficile.
Bakhte Awar fait ses devoirs aprĂšs s’ĂȘtre acquittĂ©e de ses tĂąches. Elle veut devenir mĂ©decin pour soutenir sa communautĂ© qui manque de personnel mĂ©dical qualifiĂ©. Elle est premiĂšre de classe et est trĂšs motivĂ©e. Mais avec tout ce qu’elle a Ă  faire Ă  la maison, elle trouve quelquefois que c’est dur.
L’étĂ© est la pĂ©riode la plus faste avec tous les produits frais. Les abricots, une fois cueillis, sont mis Ă  sĂ©cher sur les toits des maisons, puis vendus au marchĂ©. Un petit panneau solaire recharge une batterie de voiture installĂ©e dans la chambre commune. Elle fournira ainsi assez d’électricitĂ© pour s’éclairer la nuit et recharger un tĂ©lĂ©phone mobile – si la famille en possĂšde un.
Mah Gol traverse le champ de pommes de terre de sa famille pour ramasser de l’herbe. AprĂšs l’école et avant de s’occuper de ses devoirs, elle aide ses parents Ă  nourrir les bĂȘtes, laver la vaisselle et s’occuper de la ferme familiale.
Mah Gol, 15 ans, dans sa maison aprĂšs avoir rĂ©uni de l’herbe pour nourrir les bĂȘtes. Elle veut complĂ©ter ses Ă©tudes Ă  l’universitĂ©, suivre une formation de policiĂšre et revenir dans sa communautĂ© pour les aider. Sa mĂšre est illettrĂ©e et son pĂšre n’a Ă©tudiĂ© que 4 ans. Ils comprennent toutefois l’importance de l’éducation et encouragent leurs enfants Ă  aller Ă  l’école.
La mĂšre de Mah Gol observe sa fille faire ses devoirs dans la salle commune, une fois ses tĂąches accomplies. N’ayant pu elle-mĂȘme Ă©tudier par manque d’école au village dans son enfance, elle est heureuse que sa fille veuille parfaire son Ă©ducation pour obtenir de plus grandes opportunitĂ©s et un meilleur avenir.
Gol Andam, 18 ans, pose avec sa famille dans leur maison (la mĂšre Ă©tait trop timide pour se joindre Ă  eux). Ses parents voient dans les Ă©tudes la voie de l’avenir et s’assurent que tous leurs enfants aillent Ă  l’école. Gol Andam espĂšre Ă©tudier le droit et devenir juge pour prouver que les femmes peuvent accomplir ce qu’elles veulent si elles sont motivĂ©es. Elle pense que des femmes magistrates seraient plus justes et plus disciplinĂ©es que les hommes et qu’il y aurait plus de justice.
Gol Begoum, 18 ans, pause avec ses parents. Elle est heureuse de bĂ©nĂ©ficier d’une vraie Ă©cole, car avant il n’y avait qu’une tente. « Avoir une Ă©cole signifie que nous pouvons construire notre propre pays. » Ramzan son pĂšre, 85 ans, est fier d’avoir envoyĂ© tous ses 12 enfants Ă  l’école malgrĂ© l’opposition de la communautĂ©, y compris les membres de sa propre famille. Lui et sa femme sont illettrĂ©s, mais voient l’éducation comme le chemin vers un meilleur avenir et plus de stabilitĂ©.
Jomah, Mirza et Khadem sont des enseignants employĂ©s par l’Association Nai Qala. Issus de communautĂ©s isolĂ©es avec des structures d’enseignement limitĂ©es, ils ne connaissent que trop les dĂ©fis que rencontrent leurs Ă©lĂšves. Deux d’entre eux sont diplĂŽmĂ©s des Ă©coles de Nai Qala et dĂ©sirent rendre Ă  ces communautĂ©s ce qu’ils ont reçu. Ils veulent aussi dĂ©montrer que ces personnes, malgrĂ© l’isolement de leurs communautĂ©s, peuvent s’amĂ©liorer, se perfectionner et contribuer Ă  construire un Afghanistan meilleur.
Les aĂźnĂ©s de la communautĂ© s’asseyent dans la librairie de l’école de Zeera Gag. Ce sont de grands supporters de l’éducation, et particuliĂšrement de l’éducation des filles. Ils soulignent qu’il a Ă©tĂ© prouvĂ© que l’éducation « joue un grand rĂŽle dans le dĂ©veloppement des communautĂ©s et de la civilisation, et que les filles ont dans leur nature le dĂ©sir de partager leurs connaissances avec la sociĂ©tĂ© Ă  laquelle elles appartiennent et de l’aider Ă  grandir ». L’école symbolise un pont vers le futur, et l’espoir. Elle a donnĂ© aux communautĂ©s un sens de fiertĂ© et l’assurance que leurs voix ont Ă©tĂ© entendues et qu’ils peuvent, ensemble, travailler pour amĂ©liorer l’avenir de leurs enfants.

 

A propos de la photographe

NĂ©e en GrĂšce en 1977, Haris Coussidis est une photographe documentaire indĂ©pendante. Elle a grandi en Iran, au Pakistan et en Suisse, en raison du travail de son pĂšre au sein du HCR, avant de travailler et de voyager comme photographe en Afrique de l’Est et dans le Centre et le Sud-Est asiatiques. Son travail est centrĂ© sur la sensibilisation aux dĂ©fis sociaux et humains que rencontrent diverses communautĂ©s. A travers la photographie, elle raconte des histoires et met en lumiĂšre des problĂšmes oubliĂ©s, tout en se concentrant sur la rĂ©silience et la force des personnes. Elle a travaillĂ© avec nombre d’organisations humanitaires (UNHCR, UNICEF, MSF, OXFAM, CICR) sur des campagnes de sensibilisation et pour documenter leur travail sur le terrain. Elle est l’auteure d’un livre de cuisine
comportant des recettes culinaires et des histoires de communautĂ©s de rĂ©fugiĂ©s vivant en Malaisie. Elle travaille Ă©galement sur des projets photographiques Ă  long terme portant sur les thĂšmes de culture et d’identitĂ©.


Les photographies de cette exposition sont disponibles Ă  la vente. Son produit sera versĂ© aux projets de l’association en Afghanistan . Pour tout renseignement, Ă©crire Ă  info@nai-qala.org

An educated, healthy and inclusive society for rural Afghanistan