Nai Qala engage des auxiliaires locaux pour la construction d’infrastructures communautaires et fournit ainsi un revenu aux populations les plus démunies
Dans certains villages, l’absence de revenu pèse très lourd dans le budget des familles. Karim, père de famille de sept enfants, était sans travail et ne possédait pas de terrain; il avait tenté plusieurs fois de se rendre en Iran pour travailler mais avait souvent été refoulé à la frontière. Pour gagner un peu d’argent, Karim et sa femme prirent donc la décision difficile de placer quatre de leurs enfants comme domestiques ou aides agricoles.
Lors de la construction de l’école, Karim a obtenu un emploi temporaire sur le chantier. Chaque matin pendant 8 mois, son épouse a cuit le pain pour les ouvriers et la famille a pu ainsi gagner un peu d’argent. Grâce à cet argent, la famille a acheté un lopin de terre et sept moutons. Ils ont travaillé dur, fait pousser du blé et le nombre de moutons est passé à quinze têtes.
Les années ont passé et les parents ont pu ramener les enfants placés à la maison. Le père s’est engagé à ce que tous ses enfants puissent étudier dans l’école qu’il avait contribué à construire.
La philosophie de Nai Qala est de toujours engager des auxiliaires locaux pour la construction d’infrastructures communautaires. Au cours des 10 dernières années, Nai Qala a embauché plus de 700 villageois, fournissant des revenus aux habitants de ces régions reculées. Des hommes des villages ont été employés à la construction des écoles, leur donnant des salaires qu’ils n’auraient pas obtenu autrement, et leurs femmes ont gagné de l’argent en fournissant de la nourriture aux travailleurs externes au village.